Direction: bunker despote

Léon, Miette et Sia étaient depuis près de deux heures sortis des souterrains afin de pouvoir se rendre jusqu'au pont Aghamenkis. Ils avaient parcourus les ruines des anciennes sociétés et s'étaient finalement rendu devant la gigantesque contstruction de béton et de fer, plusieurs déchets gisaient un peu partout, ce pont n'était pratiquement jamais utilisé.

-Bien, il nous reste environ encore une heure de marche avant d'atteindre l'île, devrait pas y avoir de problème. Faudrait simplement un peu de chance pour pas tomber sur un gang de rue local.

Je marche nonchalament avec les autres, surveillant tranquillement les environs, comme toujours. Les bâtiments délabrés n'ont probablement plus rien d'intéressant à cacher, depuis le temps qu'ils sont là...

- Et de quoi ont l'air ces bandes locales?

Au cas ou, mieux vaut en savoir plus.

Miette se retourna vers Sia, l'air goguenard.

Un gang de sanguinaires mangeurs d'hommes.

Dit-elle de ton de voix tout à fait cynique. Elle soupira...

Le Heaven smile... C'est un gang de rue mineur, c'est pour cette raison qu'il est plus loin du centre de la ville, ils font quelques rackets, ça ne les rend pas moins dangereux qu'une bande de cannibals affamés, les proies sont plus rares autour d'ici. Ils pourraient sauter sur l'occasion. Reste sur tes gardes.

Des mangeurs d'hommes... hum... Je regarde plus attentivement les ruines, tenant mes mains libres, prêtes à dégainer mes lames aussi vite qu'un serpent.

- Pourquoi est-ce qu'ils mangent des hommes? Ont-ils toujours été comme ça, ou bien ont-ils changé dû à événement particulier?

Léon se tourna alors vers Sia, placide.

-Ce ne sont pas des mangeurs d'hommes, c'était une blague.

Il continua à marcher tranquillement.

-Tu faisais sûrement allusion aux Nécrophages. Effectivement, ils mangent des hommes. Pourquoi? Aucune idée, ils aiment ça. Ce sont des drogués extrémistes et fanatiques d'un soi-disant Dieu. Suffit de pas les contrarier ou de simplement pas tomber sur un d'entres eux qui soit totalement affamé pour avoir une discussion très sensée et même peut-être constructive avec. Seul leur chef mérite un peu d'attention. Il sait faire de bons deals et proposer des contrats intéressant, les autres ne sont que de la chair à canon pour son entreprise et son cartel de drogue.

Léon marchait toujours aussi calmement, jetant toujours quelques coups d'oeil par-ci par-là, plus généralement vers les côtés du pont.

-Ces petits cons du Heaven smile se cachent souvent en dessous du pont. Ils attendent qu'on passe pour sortir derrière nous, tandis que d'autres apparaissent en face...

Maintenant que je sais ce qu'ils sont, ils me dégoûtent.

- Ils sont armés? Et comment mangent-ils les hommes? Est-ce à cause d'une dentition particulière ou bien s'amusent-ils tout simplement à couper les gens en morceaux?

J'aime bien en savoir plus sur tout, n'importe quoi peut se révéler utile. Je jette un coup d'oeil vers le pont. Il ne semble rien y avoir. Du moins, pour le moment.

Non, pas de dentition particulière. Généralement ils sont armés de bouts de tuyau, de planche avec des clous, de simples barres de fer... Ils ne font pas tellement dans la dentelle. Ils sont drogués à la chair humaine. Ils développent la dépendance à l'enfance avec des rites et des cérémonies macabres peu enviables. Je dirais que s'ils passent deux semaines sans avoir manché un simple kilogramme de chair humaine, ils commencent à devenir cinglés.

Il fit une pause, regarda sa montre tout en continuant d'avancer, puis dit:

-On est un peu en avance sur l'horaire, tant mieux, et on a déjà fait la moitié du traj...

Léon se jeta alors précipitamment sur le côté du pont, derrière une énorme colonne de béton, il semblait avoir entendu quelque chose.

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 24/04/2007

Il n'y avait aucun bruit...

Léon se tourna alors vers ses camarades.

-J'ai dû rêver faut croire. Restez quand même sur vos gardes.

J'avais quand même pris la peine de dégainer une de mes dagues. Enfin bon, Ce n'est pas plus grave que ça.

- C'est mieux réagir pour rien que ne pas réagir quand c'est le temps. Et de toute façon, on ne sait jamais...

Je rengaine ma dague en laissant cependant ma main dessus.

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C'est alors qu'environ vingt mètre devant vous, trois silhouettes se dessinèrent, venant tout juste de sortir d'en dessous du pont. Ils s'avanèrent tranquillement vers vous tandis que vous pouviez en entendre deux autres, environ dix mètres derrière, s'approchant aussi. Vous étiez dans une très mauvaise posture et n'aviez pas de sortie possible.

-Tiens, tiens, tiens... dit alors celui qui semblait être le chef du groupe, au milieu des trois face à vous avec un tatouage étrange lui couvrant tout le visage. Voyons voir quel poisson est-ce qu'on à réussit à pêcher aujourdui'hui. Qu'est-ce que tu en dis Michaël?

-J'en dis que j'aimerais bien leur foutre une bonne raclée et voir ce qu'ils auront à cracher comme monnaie d'échange! gueula un des deux derrière vous.

Ils continuèrent alors à s'approcher tranquillement. Michael avait à la main une énorme barre de fer d'environ deux pieds de long et un couteau plutôt imposant dans l'autre. Le second derrière vous avait un bâton de baseball muni de clous. L'homme au tatouage avait une barre de fer aussi grande que lui. Celui à sa droite avait un simple couteau tandis que le dernier faisait tournoyer au-dessus de sa tête un fil de fer serti de boulons plutôt gros.

Léon, restant toujours face aux trois, s'adressa alors à Michaël:

-Moi j'en dis que tu pourrais tout aussi bien te foutre ta barre de fer bien profondément dans l'cul avant que j't'éclate la tête! Puis il se tourna vers les deux filles, chuchotant: Très bien, je prends le devant, occupez-vous des deux autres connards de derrière.

C'est alors qu'il fonça dans la direction des trois trois hommes, son katana dans la main gauche. Il se dirigeait plus particulièrement vers l'homme au tatouage, s'il envoyait un coup horizontal, il se pencherait pour l'éviter, espérant que la barre de fer puisse bloquer un peu el coup du fouet. S'il faisait un coup vertical, il tenterai de sauter du côté de l'homme au couteau en lui envoyant un coup de katana dans les jambes, évitant la barre de fer ainsi que le fouet, espérant être assez éloigné de celui-ci.

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Le tatoué envoya son coup au niveau de tes genoux, trop bas pour passer dessous, mais tu réussis à sauter par-dessus. Cependant, tu te prends le coup de fouet directement au mollet mais ton attaque aura été efficace: tu taillades la cuisse gauche de l'homme au couteau, ce qui le fait tomber à genou, saignant abondamment. Néanmoins, il tente alors de se jeter sur toi avec son arme à la main, prêt à te poignarder, tandis que le chef prépare un nouvel assaut, et que le troisième est en train de se rapprocher du combat.

De l'autre côté, les deux autres du Heaven Smile se mettent à courir vers Miette et Sia, chargeant, l'arme prête à frapper. Celui au batte de baseball se dirigeait vers Sia tandis que Michaël s'enlignait vers Miette. Il tenta alors de lui donner un coup de barre de fer visant le flanc gauche de sa cible, tandis que l'autre envoya un coup de batte au niveau de la tête de Sia.

J'obéis à Léon, c'est moins compliqué que de travailler seuls et de réduire nos chances.

Le mangeur d'hommes se dirige vers moi avec sa batte. Avant qu'il n'arrive assez près pour me toucher, je dégaine la lame de Damas et une de mes dagues, et l'attends.

Lorsqu'il me donne son coup de batte à la tête, je me baisse et, avec ma dague, je protège ma tête au cas où il me donne un autre coup, alors que je tente d'enfoncer ma lame de Damas, qui a une plus longue portée, dans la gorge de mon adversaire. Si jamais mon attaque rate, je recule pour attendre mon adversaire de nouveau. Si jamais elle fonctionne, eh bien il devrait probablement être mort, et s'il n'est que blessé, je continue mon attaque d'un coup de pied dans le ventre pour le repousser plus loin et prendre une position d'attente.

Mon but est de le tuer aussi vite que possible pour pouvoir aider les autres s'ils en ont besoin.

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Sia réussit à éviter aisément le coup de son adversaire, seulement il avait bien prévu qu'elle se baisserait, il était alors déjà prêt à lui envoyer un coup de pied dans les reins, ce qu'il fit sans attendre. Elle se prit le coup, mais envoya son attaque au même moment, ne touchant pas la gorge de son adversaire mais l'atteignant tout de même gravement à l'épaule gauche. Le coup de pied la fit tomber sur le côté, il se prépara alors tout de suite à lui envoyer un nouveau coup de batte, la tenant bien haute, à deux mains.

N'ayant pas prévu le coup, je tombe sur le côté. Sans prendre le temps de faire quoique ce soit, je me lève aussitôt et je recule, reprenant une position défensive. Il ne m'a pas touché gravement, mais j'aurais dû m'y attendre.

Pour faire une distraction, je lui envoie au visage, en visant spécialement les yeux, des roches qui traînaient par terre, et, tout en tentant de couper son poignet qui tient sa batte, je tente de lui enfoncer ma lame de Damas dans le ventre.

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Après s'être fait donner le coup, Sia n'eut malheureusement pas le temps de se relever avant que l'homme ne la frappe. Il n'y avait malheureusement pas de roches près d'elle pour lui lancer au visage. Il abattit alors son arme sur Sia qui réussit par contre à bloquer le coup avec sa lame, de justesse. Le membre du Heaven Smile mettait tout son poids sur sa batte, étant beaucoup plus lourd et plus fort que sa rivale, elle ne pouvait pas se sortir de ce faux pas, sans compter un des clous du batte qui s'approchait dangeureusement du visage de Sia.

Miette concentra toute son attention sur l'homme à la barre de fer. Elle se mit en position de défense, son sabre et sa dague dégainés. Il allait avoir beaucoup plus de puissance et de portée avec sa barre de fer, mais elle sera probablement plus rapide que lui, et plus rusée... (les mecs du heaven smile sont rarement brillants). Elle fléchit les genoux pour abaisser son centre de gravité. Elle l'observa courir vers elle. (Si il me frappe sur le flanc je fais une roulade vers l’avant et me relève sur un genou pour conserver mon équilibre tout en tentant de le transpercer sur le côté avec ma dague et dans l’estomac avec mon sabre. S’il fait mine de me frapper à la tête je me jette à plat ventre, s’il tente de me frapper au-dessous de la ceinture je tente d’esquiver en sautant au dessus de la barre de fer.

Léon réussit à entrevoir le chef qui s'apprêtait à lui donner un coup de son énorme barre de fer et évidemment, l'autre qui était en train de se jeter sur lui, arme à la main. Il décide de laisser son katana bien haut, sous son ennemi, en espérant qu'il transperce l'homme au poignard dans sa chute. Avec sa main droite, il s'apprête à tenter de prendre un des bras du même homme pour le tirer vers lui et l'utiliser comme bouclier contre l'assaut du chef à la grande barre de fer.

Avec le poids de la batte et le clou, je ne suis vraiment pas en position de supériorité. Cependant, puisqu'il met tout sont poids sur moi, il ne maintient plus un équilibre aussi bon que s'il avait son centre de gravité.

Tout en continuant de bloquer la batte, je referme mes jambes en ciseau sur les siennes pour le faire tomber.

S'il tombe, je roule sur le côté pour me relever immédiatement. Puis, j'accote ma dague sur sa batte pour prévenir un coup et j'abat le tranchant de ma plus longue lame sur la gorge de mon ennemi.

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L'homme à la barre de fer qui courait vers Miette lança un coup horizontal lorsqu'il fut tout de même rendu assez prêt d'elle, sa lame d'environ 45 cm qui elle, se préparait inévitable à frapper aussi. le choix de la hauteur de son coup avec la barre était évidemment bien pensé, tout juste au niveau de la ceinture, extrêmement difficile à éviter en se jetant dessous, et tout simplement impossible de sauter par dessus.

Le coup en ciseau de Sia n'eut évidemment pas l'effet escompté, l'homme avait les jambes bien écartées, et bien fixer au niveau du sol. Le clou se rapprocha un peu plus de ton visage, touchant maintenant ta joue.

La manoeuvre de Léon fonctionna plutôt bien, mais pas parfaitement. le katana traversa effectivement totalement le torse de l'homme, mais dans a chute, il te planta son poignard dans l'épaule droite, bien profondément. Il s'effondra alors sur l'Immuable, et il se prit aussi le coup de barre de fer dans le dos, protégeant sa véritable cible qui par contre, se trouvait dans une très fâcheuse situation. Les deux autres hommes étaient maintenant prêts à frapper à leur tour.

Il était trop tard pour songer à éviter le coup, Miette ancra solidement ses deux pieds dans le sol et fléchit légèrement les genoux. Elle pris son sabre à deux main et le plaça sur son côté, la lame vers le bas, dans l'espoir de pouvoir bloquer une barre de fer. (Si je réussis à parer le coup je ramène ma lame le plus rapidement possible et la dirige vers son flanc opposé à ma parade (endroit ou normalement il devrait être découvert.))

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Miette réussit à bloquer le coup sans trop de difficulté et envoya tout de suite après sa contre-attaque qui fut malheureusement bloqué par la lame de son ennemi. (et oui, il semble que tu avais oublié ce détail, mais si tu relis les précédents messages, toute la clique du Heaven Smile est entièrement décrite. Pour le bien de la cause, je la redécris: Michaël, l'ennemi de Miette, à une barre de fer d'environ 60 cm, et un "couteau plutôt imposant", décrit comme ayant 45 cm de long dans mon message précédent. L'homme qui s'attaque à Sia n'a seulement qu'une barre de fer aussi d'environ deux pieds de long. Les trois du côté à Léon: celui de gauche qui se prit le katana sur la cuisse et dans le ventre avait seulement un couteau très ordinaire, tandis que le chef à une barre de fer environ aussi grande que lui et le dernier à un fouet en métal muni de gros boulons.) Michaël, n'ayant pas vraiment le temps de ramené vers lui la barre de fer pour frapper de nouveau, son couteau bloquant la lame de son ennemie, rendue maintenant plutôt près de lui, il prépare un coup de genou au niveau de l'abdomen.

Il est vraiment plus solide que je croyais. Je dois trouver une solution avant d'étouffer ou de me faire défigurer.

Je tente donc une nouvelle manoeuvre. J'envoie donc une série de coups de pieds aux parties de mon adversaire.

Si mon attaque fonctionne, je me relève et j'attaque son bras qui tient sa batte avec ma dague dans le but de lui sectionner le poignet et de lui faire lâcher son arme que j'éloignerais ensuite d'un coup de pied.

Miette tenant son sabre du bras gauche toujours appuyé sur sonc outeau de taille plutôt impressionnante, elle tenta de le lui planter sa dague dans la cuisse en voyant venir son genou avec sa main droite.

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