Un nouveau partisan

Je m'aveçais maintenant vers le cercle, le jeune garçon à moitier endormis toujours sur mon épaule. Le torse bombé et la musculature bien en place, je me risqua à entré dans le cercle. Je m'agenouilla devant le marquis, le tout puissant de notre ordre, je pris l'enfant dans mes bras. Baissant la tête et mettant l'enfant bien haut dans les airs, je me risqua à dire haut et fort quelque mots.

- Au vous marquis de purpra menez cette enfant vers purification. Que l'appétit, la fureur et l'envie de tuer s'enpare de cette enfant pour qu'il soit maintenant l'un des notres. Que cette enfant face maintenant partis de l'empire nécrophage, qu'il soit maintenant acceullis comme l'un des notre...

Je me tut sur ces mots, espérant que ceux-ci n'est pas offusquer le marquis, je l'avais haut en estime. Il était le seul en qui je pouvais réellement avoir confiance, mais j'espérait que se sentiment était réciproque...

Le marquis, un peu étonné de l'attitude fougueuse du nécrophage, ne s'y attarda pas vraiment. Il fit signe à Fatalyste de le déposer au centre du cercle, ce qu'il fit sans trop attendre. Les catacombes étaient très sombres, plusieurs torches éclairaient tout de même plutôt bien la salle. On y voyait de multiples objets de torture, de vieilles flaques de sang s'étaient étendues un peu partout. On pouvait aussi très bien distingué une statue de près de trois mètres de haut, tout au fond de la salle, représentant leur dieu Morgatoth. Un corps d'homme avec une tête de bélier aux énormes cornes, il tenait dans sa main droite une croix munie au bas d'un cercle avec trois pointes orientées vers le sol. Un homme apporta alors sur un plateau une dizaine de couteaux d'une longueur d'environ 10cm chacun, le marquis les fit circuler parmi les partisans en cercle. Un autre homme apporta alors plusieurs coupes avec à l'intérieur un liquide fumant. Durant ce temps, l'évêque de Purpura avait les yeux fermés et récitait des paroles incompréhensibles avec une voix très rauque et différente de la sienne, une sorte de langage qui aurait été oublié.

-Nofrok qweral sté faminum déréfarté koushnoug téleksht gmoraste...

L'autre homme continuait toujours à s'affairer et il mit une alumette dans chacune des six coupes qu'il avait placé autour de l'enfant, toujours endormit. Il était couché sur une sorte d'autel où se trouvait plusieurs sangles de cuir. Une fumée bourgogne s'échappait maintenant des coupes, elle avait une odeur très étrange et forte. Les dix disciples commencèrent alors à ressentir les effets de celle-ci, des étourdissements ainsi qu'un sentiment de bien-être angoissant. Des hommes, portant des masques à gaz, vinrent alors vous porter des parchemins. La voix et la langue du marquis ne semblait pas avoir changé mais vous pouviez maintenant la comprendre:

-Les papyrus des temps anciens, au nouveau venu la lecture se doit, que la force de ceux-ci lui soit promulgué, que la rage du Tout-puissant pénètre son sang, que la perfidie du Très-Haut imprègne l'âme à la naissance du nouveau guerrier!

Il commença alors à réciter avec vous les textes des parchemins. Une force étrange vous poussa alors à respecté les commandements d'une voix vous chuchotant à l'oreille...

-Qu’à la lecture des écrits saints la puissance de Morgatoth le très grand puisse affranchir le petit d’homme de son impureté. Qu’il fasse en sorte de le laisser joindre le firmament pourpre de notre seigneur, la voie des âmes retrouvées, le cheminement du sang vers le gain et la puissance. Que son pardon fasse en sorte que le corps de l’infidèle le devienne et rejoigne le clan sacré des âmes écarlates, la puissance de son nouveau rang, sa future domination au règne humain, celui de disciple de Morgatoth.

Cette douce sensation était si agréable, jke ne pouvais maintenant dire que je ne l'appréciais pas. Le petit chuchotement à mon oreille était doux, mes ses paroles des plus sanglantes. Pour une raison qu'y m'était encore inconnue, je sentais que je devais faire se qu'elle disait...

Je pris ton la dague et lentement je m'ouvrit chacun de mes bras, lentements mes mains se couvrirent de ce doux liquide qui me rendait fou, seulement qu'à sa vue... Une fois mes mains entièrement recouverts je me dirigea vers l'enfant pour ainsi, entièrement le peinturé du sang inpreigné sur mes mains, une fois son corps totalement ensanglant je repris place dans le cercle...

-Qu’à la lecture des écrits saints la puissance de Morgatoth le très grand puisse affranchir le petit d’homme de son impureté. Qu’il fasse en sorte de le laisser joindre le firmament pourpre de notre seigneur, la voie des âmes retrouvées, le cheminement du sang vers le gain et la puissance. Que son pardon fasse en sorte que le corps de l’infidèle le devienne et rejoigne le clan sacré des âmes écarlates, la puissance de son nouveau rang, sa future domination au règne humain, celui de disciple de Morgatoth.

Ourial avait récité le texte en même temps que les autres disciples. Il prit alors sa dague, s'ouvrit les veines des deux bras et enduit de sang le corps de l'enfant avant de rejoindre à nouveau le cercle, comme lui avait dictée la voix.

Le gamin fut projeté plus loin dès le premier coup qu'il reçut, en pleine poitrine. Le Marquis fut décontenancé par la force à laquelle le disciple avait frappé, l'imbécile, il ne fallait surtout pas tuer l'enfant! Il se dit que c'était sûrement l'effet de la drogue qui l'avait désorienté. Il agrippa alors le garçon par le collet, le tenant éloigné de lui, hors de portée de ses coups. Il le tira soudainement vers lui et fit dos au cercle, entraînant l'enfant avec lui. Il lui prit alors à nouveau la tête avec ses deux mains et se mit à lui siffler des paroles incompréhensibles, elles semblaient résonner dans vos oreilles et dans tout votre corps, tout comme celui de leur victime qui devint instantanément figé comme de la glace, les yeux vides, rivés vers l'évêque. Celui-ci cessa alors de parler, détendit ses bras et sortit de sa robe de cérémonie une hachette, qu'il donna au jeune garçon. Il mit alors une main sur son épaule pour l'aider à se retourner pour bien voir ce que le Marquis pointait de son autre main, tout en lui sifflant à nouveau dans l'oreil. Une cellule sembla apparaître de nul part, comme si vous n'en aviez jamais prit compte auparavant. Il y avait à l'intérieur une femme enceinte, enchaînée par les pieds au sol et les mains au mur de pierre froide des catacombes. Les chaînes avaient une couleur rouge très vive, elles brillaient dans le noir, tout comme les yeux de la femme, remplis de terreur et d'effroi ainsi que le frond perlé de sueur face au rituel de débauche dont elle avait été témoin. Animée par l'énergie du désespoir elle se mit à se débattre de toute ses forces lorsque le regard du Marquis croisa le sien, tout juste derrière l'épaule du gamin, un sourire démentiel au visage. L'enfant regarda un instant la hachette que lui tendait le Marquis, puis il la prit dans ses mains. Tout sons semblèrent alors devenir imperceptibles, vos yeux n'étaient que les seuls témoins de la scène qui se préparait. Le garçon approchait lentement de la cellule, tandis que vous pouviez nettement apercevoir la femme enceinte qui hurlait de toutes ses forces. Ses poignets saignaient désormais tellement elle tirait sur les chaînes qui la retenaient. Le gamin prit alors un peu de vitesse et s'élança sur la prisonnière. Il lui envoya un coup du revers en plein visage et un filet de sang suivit le mouvement de la tête qui alla percuter le mur derrière elle. L'enfant lui donna alors deux nouveaux coups du revers de la hache, le visage maintenant plein de contusions, elle tentait toujours vainement d'éloigner le plus possible sa tête devenue méconnaissable de la hache du jeune garçon. Il fut alors prit d'une rage incroyable, il se mit à frapper rapidement et brutalement la femme, toujours au visage, jubilant de façon démoniaque, le sang giclant un peu partout. Vous aperçumes la machoire de la victime voler en éclats et se retrouver un peu plus loin dans la cellule, un flot de sang jaillit alors de la gorge de la prisionnière qui se répandit sur son torse, son chandail étant déjà très imbibé de sang, il l'était maintenant encore plus. Cependant, la femme semblait toujours animé d'une certaine vie, elle gigotait toujours en tous sens. Le petit frappa alors de toutes ses forces et à maintes reprise sur le coude de l'enchaînée, ses veines s'ouvrirent, ses tendons se déchirèrent et ses os craquèrent. Le garçon continua son manège jusqu'à ce que le bras soit arraché du corps. Il se tourna alors vers le ventre de la femelle, bien rond et rebondit, il y donna un violent coup de hache, celle-ci déchirant l'abdomen de la femme. Le gamin plongea alors ses mains dans le corps de la prisonnière pour en faire sortir l'enfant, suivit de quelques intestins pendant en dehors de l'enveloppe charnel de la victime. Il prit le bébé, l'arracha de son nid en déchirant le cordon ombilical d'un coup sec et rapide. Le bambin pendait tête baissé par le cordon fermement serré entre les doigts du jeune garçon totalement dominé par la rage et la fureur. Il le fit tournoyer au-dessus de sa tête pour finalement l'éclater contre le mur, le nouvé-né explosant littéralement contre celui-ci, une énorme flaque de sang apparu sur les énormes pierres, le sang ayant giclé dans tous les sens. La dépouille du bébé dans une main, la hachette dans l'autre, il se mit à frapper la mère au niveau de la gorge jusqu'à ce qu'il la tranche, le sang gicla à nouveau, la jugulaire crachant encore le peu de sang qui lui restait, elle en avait déjà perdu tellement, celui-ci s'était répandu presque jusqu'à vos pieds. Puis il sauta sur le cadavre et se mit à le manger en même temps que celui de son enfant prématuré.

La tentation que vous aviez de sauter sur le corps mort qui vous faisait face était tout à fait indescriptible, vous étiez agités de tremblements, vos jambes étaient molles, vous saliviez plus que jamais, votre envie de tenir cette chair fraîche entre vos mains était extrêmement puissante. La fumée qui s'était infiltrée dans votre corps vous rendait par contre immobile, vous pouviez résister à la tentation, mais vous en sentiez toujours les effets qui étaient un supplice des plus grandes souffrances de l'esprit et du corps. Cette force finit par vous faire perdre totalement la tête, elle était trop gigantesque pour que votre corps puisse la supporter, vous sombrâtes dans le noir absolu tandis que les derniers mots que vous entendîtes furent ceux du Marquis:

Ton prénom sera désormais, le Hachoir Écarlate.

Vous vous réveillèrent dans la chapelle, assis sur un des bancs, vous aviez quelque peu perdu la notion du temps.

(voir sujet: un rituel accomplit, dans la chapelle)