La planque

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 24/04/2007

Léon vous mène alors dans les dédales de la ville, vous enfonçant de plus en plus creux dans les ruelles sombres d'Athrocity. Vous vous arrêtez finalement devant un motel plus que miteux.

(Je vous ai tout de suite redonner vos points de vie, question que vous ayez déjà reçu vos boosts du dernier combat...)

Miette pénétra le motel, en confiance mais tout de même alerte, la main sur la garde de son sabre court. Elle jeta un coup d'oeil à Léon et Sia. Elle était particulièrement contente d'avoir hérité de ce badge, avec son habileté à mentir, ils pourraient leur être prochainement très utile... Mais il fallait d'abord s'occuper de la blessure de Sia, une infection risquait l'affaiblir.

Sia, dépêche-toi, je tiens pas à ce que ça s'infecte, ni à ce qu'on soit vu. Restons à couvert.

Marion avait dit cela avec un ton bas, mais assez clairement pour qu'on ne la force pas à répéter.

Je garde attentivement un oeil sur les environs, la main posée nonchalament sur une dague. J'essaie de marcher comme si je n'avais pas de blessure mais je boite un peu. Nous arrivons à un motel qui n'a pas l'air en très bon état. En fait, il ressemble à pas mal tous les bâtiments des environs. Nous y entrons.

Sia, dépêche-toi, je tiens pas à ce que ça s'infecte, ni à ce qu'on soit vu. Restons à couvert.

Je fais oui de la tête en signe de réponse.

Léon, entré dans le motel, fit alors un simple signe de tête au tenancier qui lui répondit de la même façon, il incita les autres à le suivre. Il monta les escaliers et rendu à la porte B8, il sortit lentement son couteau et se pencha tout près du sol. Il glissa doucement ses mains sur celui-ci et s'arrêta net, il inséra la lame de son couteau entre des planches de bois et en fit sortir une sans faire de bruit, lançant un nouveau regard aux alentours. Sous la planche se trouve un porte-clé, on pouvait en compter cinq. Il utilisa l'une d'elle pour ouvrir la chambre, ayant avant tout prit bien soin de replacer la planche. Il entra dans la pièce: c'était un véritable taudit, un nid de cafard tout juste à la limite du supportable. Il se dirigea rapidement vers un coin de la pièce et fit le même manège, sortant du planche un petit coffre qu'il ouvrit avec une de ses clés. Il aspergea la plaie de Sia d'un peu d'alcool et sortit du coffre un bandage qu'il posa rapidement sur la blessure, bien fermement mais avec attention. Il n'y avait qu'un seul lit, simple, et un fauteuil.

-Je vous propose de dormir les deux dans le lit, je prendrai le fauteuil, dit-il, tout en installant difficilement un bandage sur son épaule. Je vous réveillerai demain matin, et vous ferez part du plan. Nous jeûnerons pour ce soir et prendrons un bon repas demain. Bonne nuit.

Léon alla alors s'asseoir sur le fauteuil, son katana en main, sa dague dans l'autre, il laissa le loisir aux autres d'éteindre les lumières et de se coucher quand bon leur semblera.

Peu m'importe pour le repas, de toute façon je n'ai pas faim pour le moment. J'ai bien hâte de savoir ce que nous avons à faire au juste.

Léon va au divan et y prend place. Il garde ses armes en main. La planque n'est donc probablement pas un endroit plus sûr qu'un autre.

Je me couche sur le dos sur un côté du lit et j'observe le plafond. Jusqu'à présent, je n'ai pas brillé par mon talent. J'ai l'impression de m'être très mal battu en faisant une erreur dès le début du combat. Enfin bon, ce qui est fait est fait.

Je fais une petite synthèse de la journée et note mentalement le plus de détails possibles tout en faisant jouer une pièce entre mes doigts.

Lorsque j'en ai fini, je range la pièce, dégaine une dague que je tiens fermement en la cachant sous mon oreiller, et je m'endors.

Miette s'allonge près de Sia, l'étroitesse du lit jouant contre son confort. Avec un léger dédain à peine persceptible elle regarde autour d'elle. L'appétit lui creusait le ventre mais le sommeil l'assomait plus encore. Elle glissa son sabre tout près d'elle et le contact froid de l'étui la rassura. Demain, les choses commenceraient vraiment. Il ne faudrait dormir que d'un oeil.

Léon vous réveilla le lendemain très tôt, il y avait sur le minuscule bureau de la chambre deux assiettes avec des oeufs et du bacon.

-Allez on bouge, on va inspecter les lieux et essayer d'agir pendant l'aurore, dit Léon alors qu'il faisait encore nuit dehors.

Il sortit un peu d'argent de sa cachette et il le fourra dans ses poches.

-Je vais acheter quelques trucs, je reviens.

Il sortit aors de la pièce et revint une heure plus tard, assez de temps pour que vous puissiez manger et vous habiller sans problème. Ceci fait à son retour, il vous lança quelques objets.

-Vous aurez chacune une bombe aveuglante, une bombe lacrymogène, et voilà des masque à gaz. J'ai aussi amené de quoi faire sauter la porte du coffre, puis vous aurez chacune une bombe à retardement, et une grenade ordinaire. Avec tout ça, on devrait bien s'en sortir, mais faites des choix judicieux, si vous pouvez évier d'utiliser une de vos grenades, faites-le. Nous devrons agir le plus dans le silence possible, nous n'avons pas de micro qui nous lie les uns aux autres, il faudra savoir agir vite mais sans hâte. Bien, allons-y.

(voir sujet: Trois Immuables et un Bunker, dans le poste despote)