Sands of Time

Grinçant des dents devant le volume de la musique, il attendis de s'y faire en avançant peu a peu, prenant bien soin de contourner, mais de pas trop loins, les denseurs frénétiques. Un leger sourir lui vint a l'idée que le trois-quart d'entre-eux n'étaient pas a jeun. Il s'enfonça dans la plebbe et y ressortit pour prendre place au bar.

- Un verre d'Absinthe, s'il te plaît.

Il attendis que la barmaid lui serve sa consommation en appliquant une main sur la sienne, doucement avant de chuchotter (si c'est un barmaid, il ne lui touche pas, mais lui fait signe de s'approcher en buvant un peu et lui parles a voix basse) :

- Tu sais comment je peux rencontrer Le Marchand De Sable?

La barmaid retira vivement sa main et te regarda étrangement.
-Attend un peu, je vais le chercher.

Elle revint alors avec un homme plutôt petit, presque chauve, et qui portait d'énormes lunettes. Il portait une sorte de tunique très ample aux couleurs multiples. Il avait plusieurs tics incessants: il n'arrêtait pas de cligner des yeux, il replaçait constamment ses lunettes, ou les déplaçait pour les replacer, il se frottait les mains l'une dans l'autre tant qu'il ne les utilisait pas, ou sinon il les passait sur ses vêtements pour enlever les poussière qu'il pouvait y avoir, même s'il n'y en avait pas. Il avait aussi quelques petits bandages sur le bout de pratiquement chacun de ses doigts, tu pus remarquer que ceux qui n'en avaient pas et des ongles pratiquement inexistant. Malgré tout ses tics, il semblait paradoxalement être vraiment très calme et posé, ce qui relevait de l'incoyable. Ces tics étaient certainement dûs aux drogues qu'il avait put consommer, mais le contrôle qu'il possédait sur ceux quant à son attitude en général était époustouflante. Il n'avait l'air d'un camé au cerveau plein de sequelles, mais de quelqu'un de très intelligent et saint d'esprit.

-Vous vouliez me voir? dit-il à ton adresse.

Il était surpris de voir les nombreux tics de l'homme mais passa vite les questions qu'il se fesait comparément a son apparance, et baissa respectueusement la tête, assez bas même, et lui dis :

- J'aimerais trouver du travail. Je ne sais pas si vous avez besoin d'un assistant pour produire votre drogue ou d'un revendeur, mais voilà bien longtemps que je m'intéresses aux drogues bien que je n'en ai pas encore testé sérieusement, comme mon étât le prouve. Je suis un ancien Nébular, auto-expulsé de l'empire pour mes penchants narcotiques. Je passait la pluspart de mon temps a la bibliothèque a étudier la dope des Nécros, et on m'as expulsé du monastère pour cette raison, comme les Nébulars haissent a les Nécrophages.

Il fit une pause, comme pour être sur que le petit être avait tout compris, mais aussi pour jauger de ce qu'il pensait probablement sur ses requêtes. Il ajouta finalement :

- Peut-être pourrions-nous discuter de façon plus...Privée. Depuis que vous m'avez été recommandé par Igor, j'ai compris que vous étiez ce qui se rapproche le plus du model que je tentes d'atteindre.

L'homme te fit alors signe de le suivre. Il t'attira dans les bas-fonds du club où il semblait tenir son marché. Tu descendis un escalier et put constater qu'une bonne vingtaine de personnes mélangeaient différentes substances avec des mesures très précises.

-Comme tu vois, je me fous pas mal que tu prennes compte de ce qui se déroule ici tout simplement parce que tout le monde le sait. Je paye une taxe aux despotes pour qu'ils me laissent tranquilles, sans compter les trois autres gangs qui convoîtent le territoire, je les paye aussi. Il marchait tout en même temps qu'il te parlait et te fit alors entrer dans une autre pièce. Il faut aussi évidemment que tu testes ce que tu crées. Les Nécrophages n'ont malheureusement pas ce sens de l'éthique, voilà pourquoi je te déconseille de travailler avec eux, ils créent, ils balancent leur produit un peu partout, le vendant à bas prix, et regardent ce que ça donne. Si ils retrouvent leurs acheteurs morts, et bien ils changent leur recette, s'ils trouvent les proches des acheteurs morts, au moment où la drogue fut consommée, ils gardent la recette à des fins plus spéciales, si tu vois ce que je veux dire. En ce qui me concerne, je teste moi-même ce que je crée. J'ai étudier les effets, contre-indications et bénéfices de mutations de plusieurs plantes et dérivés, voilà pourquoi je peux laisser aller ma créativité en étant tout de même sûr de ne pas faire de bévue flagrante. Maintenant, je les teste sur mon propre corps. Tout comme toi, j'étais Nébular. Je dois t'avertir que mon exposition à toutes ses drogues à réduit ma capacité psychokinétique vraiment de beaucoup. Miyako me tenait dans ses favoris, j'aurais selon elle fait un grand Masque, mais ce n'était pas dans ma vision de future carrière. Je n'ai rien à faire de l'honneur des Nébular, malgré que ce soit mon clan, même que j'admire bon nombre de mes ancêtres. Mais j'ai préféré la voie du gain, et vis maintenant très prospère. Contrairement au Nébular, les Nécrophages obtiennent le contrôle sur leur corps à la manière d'un animal, un peu comme avec une sorte d'instinct, même si ça semble paradoxal. C'est comme si le corps réagissait lorsqu'il voyait que la drogue est en train de le surmonter, il peut alors soit contrer directement la montée, ou bien la laisser aller, mais il ne peut pas revenir en arrière. Les Nécrophages sont des combattants assez fous pour créer des drogues afin de les rendre plus forts, et de reprendre le contrôle par la suite, seuls quelques rares d'entres eux en sont capables, dont ce cher Marquis de Purpura que voici.

Il se tourna alors vers un homme à la chevelure blanche et à la peau très claire. Ils se firent une légère accolade.

-Voilà ton dû! Il donne un coffre qui semblait plutôt lourd à l'homme qui ne fit que sourire légèrement puis repartir.

-Très bien, comme je l'ai laissé entendre tout à l'heure, si tu comptes t'entraîner à fond la caisse dans toute cette machine qu'est la drogue, tu devras sûrement même renoncer à tes pouvoirs, puisqu'ils te seront trop nécessaire pour contrer les effets néfastes des drogues. Es-tu vraiment prêt?

Barutch suivit le Marchand de Sable, polycopiant chaqun de ses mouvements, écoutant ses paroles comme il n'avait jamais écouté aucun enseignant de pouvoirs psychokinétiques. Il était surpris de voir que lui et le maître avaient de nombreux points en commun, bien qu'il ne considérât toujours comme, et de loin, son supérieur. Barutch savait qu'il maîtrisait passablement bien les pouvoirs qu'il s'était découvert a l'adolescence, mais n'avait jamais poussé bien plus loins ses découvertes cérébrales.


Il trouvait assez flegmatique de la part du marchand qu'il paie autant de gens simplement pour avoir la paix...Mais après tout, s'il y trouvait son compte, qui pouvait le blâmer?. Barutch se demandait s'il arriverait a poursuivre son rêve jusqu'au bout...Il était si prêt, maitenant. Il se sentait au côtés d'un jeux vidéo stupide ou dans une cinématique ou le héros se fait battre a moitié mort, il est receuillit par un maître.

Il inclina légèrement la tête face au Marquis, ne souhaitant pas trop afficher d'impolitesse a L'égard d'un homme si important, sans toutefois lui montrer un respect aveugle et soumis.

- Je suis prêt a tout...Je me nomme Barutch.

Et il s'inclina, profondément, on voyait bien les traits de moines qui ressortaient dans son comportement. Pour lui, il fallait honorer quelqu'un qui lui tendais une perche aussi délicieuse.

-Voyons, relève-toi, il n'y a que les faibles qui se plient.

Suivit de ses tics incessants, il s'appuya alors sur une table et se tourna vers toi, il semblait réfléchir.

-Sache que tout ceci, je l'ai créée que pour mon bon plaisir, je peux désormais être complètement gelé quand bon me semble, sans avoir aucun soucis, puisque la vente me fait des profits malgré les dépenses de paix. J'en viens alors à me dire que soit tu veux tout simplement être totalement stone à ma manière, ou bien tout simplement t'en mettre plein les poches... Tu seras désormais mon représentant. Tu accompagneras mes hommes de main lorsque vous devrez aller faire des échanges et tout le tralala, malgré que les conflits sont plutôt très rares ces derniers temps. Tu es le seul Nébular dans cette ville de merde à être venu me voir, je crois que je ferai de toi mon apprenti. Tu devras alors apprendre tous ce que je t'inculperai en matière d'effets néfastes, euphorisants, tranquilisants, des différentes drogues ainsi que leurs composantes essentielles. Tu devras aussi t'habituer à certaines drogues, notamment certains poisons les plus utilisés sur le marché, car je dois t'assurer que si tu atteinds à ma mort le statut que je possède, je peux t'assurer que les tentatives d'empoisonnement deviendront chose de ta vie quotidienne. Mon marché est un des plus important de la ville, et il ne fait pas le bonheur de tous. Igor n'aime pas la comptétition et son marché roule bien, il n'en veut pas au mien, va de même pour moi, mais ce n'est vraiment pas le cas de tous. Plusieurs gangs de rue s'entre-tuent et essaient de faire tomber mon entrprise pour faire valoir la leur, tu devras être constamment sur tes gardes. Pour l'instant, retourne en haut et va t'amuser un peu.

En passant à côté de toi, s'en allant plus loin, il glissa dans ta poche un petit sachet de poudre.

Barutch écouta son maître avec la même attention soutenue, tentant de garder pour lui sa mine enjouée. L'Iddilisme des paroles du Marchand de sable confirmaient exactement ce a quoi toute son âme aspirait depuis qu'il avait quitté les Nébular. Il se sentait choyé comme mille d'avoir eu la confiance d'un homme si important aussi vite, et ne ferai rien au monde pour lui faire penser l'inverse.

Il était sidéré de devenir son apprentit, et se tardait de pouvoir le servir en tant que représentant. Barutch fixait le viel homme, attendant d'office ses connaissances comme un chat qui fixerai un poisson en l'attente d'être nourri, et fut désapointé d'être coupé dans sa hâte. Il porta une main a sa poche quand son maître quitta les lieux, et souris en remarquant le sachet de poudre qu'il y avait glissé. Après tout...C'est vrai qu'il n'avait pas vraiment eu la chance de s'amuser ses derniers temps.

Il remonta les marches en faisant un bref signe de tête a ses futurs nouveaux collègues, occupés a produire des drogues, puis se positionna devant la jeune femme qui l'avait présenté au Marchand.

- Alors...Mon Absinthe?

Il s'était souvenu qu'elle ne lui avait pas servi son verre tout de suite, et se foutait légèrement qu'elle prenne mal son ton quelque peu autoritaire, comparément au ton doux et courtois qu'il avait affiché de prime abord. Barutch se sentait entrain de renaître, et il n'avait que faire des mécontentements d'une Barmaid. Quand elle lui servit son verre, il sirota un moment le liquide lui descendre dans la gorge, l'effet chaleureux du liquide, pourtant froid, qui mettait littéralement le feu a son foi en libérant son précieux Thuyone. Il y versa finalement la poudre de son maître avant de faire retomber les coins incrustés dans le plastique par un hochement du sachet sur son genou. Buvant la solution de poudre ainsi distillée, il se leva et mis le verre sur la table.

*...*

Et il mit son masque. Son masque de nébular, grand voile jaune et rouge sur sa figure. Il ne se sentait pas réelement de divulguer sa véritable identitée dans un étât aussi lamentable, et voulait profiter, et "tester" a fond la création de son maître. A demi sou, il se leva et aperçu alors ce qu'il prit pour une vague de lumière difforme l'attaquer directement dans les yeux, sans pourtant lui faire de mal. Il mit cela sur le compte de l'Absinthe et s'enfonça dans la foule. "Dansant", le petit être découvrait quelque chose de totalement inconnu pour lui. La "Poudre" semblait lui donner assez d'énergie pour éviter qu'il ne tombe de fatigue a cause de l'alcool et de son effet dépresseur, mais elle ne semblait pas être de la coke même si elle semblait avoir les mêmes effets. Qu'èce que le marchand lui avait donc concocté? Il ne savait pas.

Il dansa toute la nuit, la musique lui écrasant littéralement les tympans, alors qu'il ne les sentais que sommairement alors qu'il était toujours attaqué par les rayons de lumières, qui se déformaient et se modifiaient en couleur dès qu'ils touchaient une substance réfléchissante, comme par exemple les verres de certaines personnes qui arrivaient tant bien que mal a danser sous l'effet de leur ivrognerie avancée. La musique changeait elle aussi, quelques notes étaient "rémanantes" comme empreignées dans son cerveau quelques secondes, il avait de la difficulté a réfléchir, tout en restant très lucide, comme si son corps ne trouvait pas l'exercice fatiguant, mais inutile. Les nombreuses dualités de la drogues et de l'alcool qu'il avait consommés rendaient sa personnalité a la fois introvertie et extravertie, alors qu'il pouvait passer dans les 10 minutes a jaser avec quelqu'un qu'il avait malencontreusement heurté pendant sa "Danse de la Pluie", alors qu'il pouvait aisément repousser lesquelques filles qui, défoncées, trouvaient subitement son masque très attirant.

Les effets étaient discontinus, cessant quand il se concentrait trop sur quelque chose, cela se passait fréquemment lorsqu'il consommait une drogue pour la première fois, et était dus a ses pouvoirs psychokinétiques, mais a chaque fois, il revenait a la réalité droguée chancelant et épuisé, comme si on avait, de force, retiré l'emprise de son cerveau sur son High, un peu comme un chat enragé qui s'aggrippe fermement a une carpette et qui se ferait vivement tiré par l'arrière, ses griffes se plantant dans le tissu.

Dès l'instant où tu mis ton masque, les gens autour de toi lancèrent des cris de terreur tout à fait abominables à ta vue. Seul ta vue faisait fuire quiconque et la débendade suivit sans tarder, les gens se bousculèrent pour sortir du club, ils se marchaient littéralement dessus, certains étaient piétinés. C'est alors que tu te retournas, et aperçu un autre homme, une sorte de fumée d'un noir d'encre semblait danser autour de lui, il te regarda un instant, ces yeux blancs semblèrent illuminer dans le noir, puis il mit aussi un masque devant son visage, un masque Nébular. Tu ne pouvais savoir si c'était l'effet des mutliples stupéfiants que tu venais de consommer où si c'était vraiment la réalité qui te faisait face, mais l'homme semblait émaner une puissance tout à fait hors du commun, il semblait se réjouir de tout ce chaos. Il sembla soudainement entrer dans une sorte de transe, et tu entendis une voix dans ta tête, celle d'une vieille femme:

Fuit, tout de suite!

Et c'est alors que la tête de la personne qui se retrouvait le plus près de lui explosa, un flot de sang aspergeant les alentours. Puis les quelques autres qui étaient près de lui furent brutalement projetés à des mètres plus loin, quelques-uns frappant les murs, d'autres balancés dans la foule qui semblait totalement prise de folie. Les autres qui se tenaient près de lui furent alors étrangement prit d'une rage incontrôlable et sautèrent sur les premiers venus, les frappant à mort, d'autres sortant des couteaux et tailladant les plus près, le son d'une arme surpassa le rythme endiablé de la musique qui ne cessait toujours pas. D'autres têtes explosèrent, et tu sentis la tienne qui commençait à bourdonner de plus en plus fort, comme si un étau la resserrait, tu avais l'impression que tu ne tarderais pas à devenir aussi cinglé que les autres si tu restais ici...

Tu eus beaucoup de mal à te faire une place dans toute la masse de personnes qui tentaient de fuir la scène. Après avoir marché sur quelques personnes, n'ayant pas eu le temps de t'apercevoir si elles étaient encore vivantes ou non, après avoir reçu des dizaines de coups de coude, tu sentis finalement un vent d'air frais sur ton visage, tu avais réussi à sortir de ce tumulte infernal. Tu pouvais entendre l'écho de plusieurs personnes hurler à l'intérieur, tandis que tu pouvais apercevoir des despotes accourir et essayer d'entrer dans le bâtiment, tentant de calmer la foule un peu. Plusieurs personnes étaient en larmes, d'autre criaient à plein poumon malgré qu'il ne semblait plus y avoir de danger, certains gisaient sur le sol, couchés en position foetal, tremblant de peur. Tu sentis à nouveau le bourdonnement, il devint rapidement très intense, tuot devint flou, et tu tombas dans les vappes.

À ton réveil, un garçon d'une vingtaine d'année te regardait étrangement...

-Est-ce que ça va?

Tu n'étais plus du tout devant le club, tu étais dans une petite ruelle délabrée, des poubelles jonchaient le sol.

Barutch se reveilla en sentant une énorme pression sur sa tête, et la personne lui demander si il allat bien. Se déplaçant a quattre pattes, péniblement, vers un coin, il fixait l'être comme un animal agonisant en haletant ; un peu comme si il était sortis d'un rêve renfermé et dont il avait été très difficile de revenir a la réalité. Il attendis un moment, et repris son souffle, avant de passer une main sur ses cheveux (Si j'ai encore le masque, je le retires) et se mit a regarder frénétiquement dans ses poches pour voir s'il n'avait pas été volé.

Car bien qu'il doutât que ce fut le cas, s'il avait été volé, le silence empecherai l'homme de partir, et peut-être était-ce lui qui avait ses objets. Néanmoins, il lui répondit par la suite :

- Je ne sais pas...Qui êtes-vous?

Il tenta de se relever, mais mis alors machinalement une main dans son dos, il ne savait pas pourquoi, mais il était "raqué" de partout, avait constamment mal aux côtes et des contusions sur les bras.

L'homme qui te faisait face t'aida à te relever.

-Je m'appelle Jean, dit-il. Je vous ai trouvé par terre, vous sembliez dormir. Il jeta alors un coup d'oeil sur ton masque. Vous... Vous êtes un... un Masqué? ajouta-t-il, sa voix tremblait un peu, mais il semblait excité...

Barutch fixa un moment Jean atravers son masque, tachant de comprendre ses intentions a son egard (J'essaie d'utiliser Detection des Intentions, si possible.). Il se releva avec l'aide de la personne et retira finalement son masque. Sans repondre, il jaugeait deja la personne.

Qui était-elle? Que savait-elle des évènements, s'ils avaient réelement existés, qui s'étaient passés la veille? Il ne pouvait tout simplement pas dire : Hé, t'as pas vu un Masqué faire éclater des cervelles hier?...Ou J'ai rêvé? Il dit simplement, la bouche sèche :

- Oui...Enfin, c'est compliqué...(s'il a détecté de la bienveillance chez la personne, il lui dit son prénom) . Dis-moi, Jean, ou sommes-nous?

Ses intentions sont bonnes, et t'aide finalement à te relever.

-Nous sommes à deux rues du carnage... je t'ai vu t'en éloigner, et je t'ai suivit. Tu avais un masque, mais je savais que tu n'étais pas le tueur. Je suis venu te voir parce que nous sommes du même clan Barutch, je suis aussi un Nébular. Ton attitude m'a vraiment très étonné, tu ne semblais pas être du côté du fou furieux, mais tu portais tout de même ton masque. Fait très attention, ces temps-ci, nous sommes encore moins les bienvenus que d'habitude sur cette foutue île.

Jean avait un ton accueillant, mais qui laissait transcender tout de même une certaine haine et un caractère bien contrôlés, il n'était évidemment pas un imbécile.

-Je crois qu'entres Masqués, nous devrions nous serrer les coudes un peu. Suis-moi, éloignons-nous d'ici.

Au moment où les deux hommes s'apprêtaient à partir, deux despotes firent leur entrée.

-Hey, vous deux, dit l'un d'entres eux, qu'est-ce que vous faites ici?

L'autre baissa alors les yeux vers le masque dans la main de Barutch, il plissa un peu les yeux et ajouta:

-Mais qu'est-ce que...

Puis les deux despotes s'apprêtèrent alors à sortir leur matraque tandis que Jean attaqua celui de gauche. Le despote se plia soudainement en deux, tenant sa tête à deux mains, tandis que l'autre se rua sur Barutch, prêt à lui envoyer un violent coup de matraque au niveau de la tête.

Barutch ayant maitenant la matrque dans les mains avait une mine ravie. Un des deux adversaires désarmé et blessé, l'autre cependant n'avait rien. Absolument rien. Barutch le remarqua a ses dépends quand, pris de vitesse, il se prit un coup de matraque au niveau de la tête qui le fit tomber au sol. Remerciant le ciel d'avoir été touché par une arme contondante, il tenta de se relever le plus vite possible pour porter main forte assez déstabilisée toute fois, a jean au moment ou il se fesait frapper la tête, tentant d'attaquer celle de son assaillant avec la matraque.


- Tu n'as pas d'armes?

Lui lançais-je, plus ou moins a la hâte. Je n'étais pas habitué au combat de mêlée et je ne comptais qu'en terme de secondes le temps ou je pourrais controler le fou furieux de despote..

Le despote, alerté par tes paroles, réussit à se tourner vers toi au moment où tu t'appraîtais à le frapper. Il réussit à mettre la main sur ta matraque et utilisa la force de ton coup à son avantage (technique d'autodéfense de base) pour te faire basculer de l'autre côté en ayant bien prit soin de mettre sa jambe dans ta trajectoire. Il se prépara alors à t'envoyer un coup de pied dans les reins mais il tomba soudainement à genou, hurlant de douleur, se plantant les doigts dans les yeux, les ongles dans la peau. Il fut prit de tremblements extrêmement violent, il était maintenant en pleine convulsion, sur le sol, recroquevillé. Il s'était crevé les yeux et continuait de crier, du sang coulait de ses oreilles, puis il finit par se taire. Il devint immobile, et tu pus apercevoir Jean, debout derrière lui, il semblait très faible, puis cracha soudainement un flot de sang dans la rue.

-Viens... faut... qu'on parte... d'autres... vont v'nir...

Il commença alors à tituber dans la direction opposée de toute l'activité devant le nightclub. En voyant son compagnon, le deuxième despote qui avait pratiquement reprit pleinement conscience fuya à toutes jambes. Il courait un peu croche et s'enfargea, puis il se leva à nouveau et repartit pour finalement fuir dans la nuit.

Barutch prit la matraque du despote ainsi que sa plaque: matricule 42-63... Il rattrapa aisément Jean qui marchait difficilement, bavant toujours un peu de sang.

-Tu ne connaîtrais pas un endroit sûr où nous pourrions peut-être passer la nuit? Je ne tiendrais pas très longtemps je crains... murmura avec difficulté le Nébular.